Projet d'atelier d'arts plastiques aux Enfants de la Goutte D'Or 
Modeler le monde avec les terres des quatre coins de la terre

Le projet consiste à réunir un groupe d'environ six enfants ( 7 à 12 ans ) autour de l'idée suivante:

Recueillir des échantillons de terre ou de sable venant de pays lointains. L'idée m'est venue, car souvent, lorsque les enfants, dans cet atelier, me racontent que leur père est rentré au pays (au Mali, au Sénégal, en Guinée, au Maroc...), l'envie me vient de leur demander si on ne pourrait pas lui dire de nous rapporter quelque chose de là-bas. Mais que lui demander? La première idée qui me vient en tête, c'est de demander à ces pères de rapporter un peu de terre ou de sable de leur pays.
Nous commencerions donc par l'Afrique (et bien sûr la France, j'oubliais, puisqu'ici la terre est à portée de main).

Pour ce faire, nous écririons des lettres, tout d'abord à des enfants avec les quels nous travaillons au Burkina faso. Nous leur expliquerions notre projet et leur demanderions de nous envoyer des petits échantillons de leur sol avec des explications pour que nous puissions imaginer l'endroit. Nous associerions ensuite d'autres enfants (ceux du quartier, ceux d'une école au Havre...). A leur tour, selon leur pays d'origine, ils nous aideraient à avoir de la terre du Portugal, de Turquie, de Pologne, de Colombie, et aussi d'autres coins de France, etc... Nous demanderions aux voyageurs que nous connaissons de transporter les échantillons. Ca fait beaucoup de lettres à écrire... Personnellement, j'ai déjà quelques échantillons magnifiques rapportés de quelques voyages...

Parallèlement, nous pourrions construire une grosse boule en papier mâché qui servirait de support pour nos précieux échantillons reçus avec des petites étiquettes racontant d'où vient cette terre, ce sable...

Une façon de refaire le monde, quoi!

Rencontres

L’un des objectifs de notre association est améliorer la connaissance et la compréhension mutuelles.

Deux fois par an, nous organisons dans chacune de nos antennes, des rencontres avec nos adhérents. L'occasion d'informer sur l'évolution de nos projets, de discuter, pendre un verre, se retrouver;

Faire venir nos partenaires en France est un autre point capital.
Seule leur présence en France peut leur donner une idée de la façon dont nous travaillons pour recueillir les moyens de nos actions, mais cela représente un véritable travail et les coûts ici sont élevés.
Le premier de nos partenaires à avoir fait le déplacement est Roger, président de l’antenne du Passoré. De très nombreuses rencontres ont été organisées pour l'occasion.

  Ainsi le 7 Juillet 2007 , nous avons été invités pour animer une conférence sur le thème de la santé et des échanges nord-sud aux « YEUX D’ELSA », librairie-salon de thé associative  du Havre. Environ 25 personnes se sont rendues à cette rencontre et les échanges ont été vivants et fructueux, ils ont permis à Roger de nous exposer les conditions dans les quelles s’exercent les soin médicaux au Burkina Faso, puis d’établir des contacts avec plusieurs participants qui pourront déboucher sur de nouveaux projets pour Roger et pour notre association.
Toutes ces rencontres ont renforcé Roger dans son désir d’entreprendre au Burkina Faso, à Yako, en effet, des perspectives très concrètes se sont ouvertes à lui et nous considérons que c’est là même l’objectif de tout notre travail : donner des perspectives à nos partenaires dans leur propre région, avec notre appui, et particulièrement aux jeunes instruits qui manquent de débouchés.
 
Exposition-vente

Nos partenaires burkinabé nous font parvenir des objets qu'ils ont produits ou achetés. Nous les revendons pour nous procurer les moyens de réaliser ces projets, par exemple, une demande de forage auprès d'une école, l'installation de plaques solaires pour l'éclairage d'un dispensaire, l'aide à la scolarisation d'enfants orphelins.
Chaque objet, en fonction de sa provenance, est rattaché à un projet spécifique.
















Ainsi, les poupées en herbe sont vendues pour réaliser un projet avec le village de Kabo. Depuis plusieurs années, lorsque nous arrivons dans la région à la saison des pluies, les fillettes commencent à confectionner les poupées à l'aide d'herbes ramassées dans les marigots. Les longues racines deviendront des chevelures qu'elles coifferont soigneusement. Les fillettes savent que nous leur donnerons de l'argent de poche pour la confection des poupées, puis que les poupées seront vendues en France pour réaliser des projets dans le village de Kabo. L'intégralité du produit des ventes repartira donc au Burkina.